Présentation de l'entreprise

Fabrication et restaurations de sièges et de meubles (y compris paillage, rempaillage et cannage artisanal), dans le respect des savoirs-faire traditionnels et avec des bois français séchés naturellement, de 1980 à 2016.

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Abattage de châtaigniers.

Ce soir c'est un rude chantier qui viens de s'achever. Mais pas un chantier comme j'ai l'habitude de vous en présenter. Je vais essayer de vous le relater, mais je dois vous avouer que j'ai parfois été un peu trop préoccupé par la situation pour prendre des photos.
Tout à commencé ce matin par une grosse opération de maintenance sur divers matériels. Pour un chantier comme celui là, j'avais besoin que tous mon équipement soit en parfait état de marche. Et le premier à y passer à été mon fidèle Pony.



J'ai du:
-1: régler les freins,
-2: faire les divers niveaux,
-3: contrôler et graisser la direction.



Quelques contrôles supplémentaires ne font jamais de mal.


J'ai ensuite dû m'occuper de mes deux tronçonneuses.



Pour commencer, un bon nettoyage s'impose.






FIOU, on se sent déjà mieux... Certains vous diront qu'il est inutile de nettoyer ces parties d'une tronçonneuse. Il n'ont pas tout à fait tort mais le faire régulièrement permet d'estimer simplement l'état du filtre à air et de la bougie. C'est d'ailleurs l'objet de l'étape suivante.


Contrôle de l'écartement des électrodes de la bougie. Nettoyage de ces dernières et du filtre à air.



Après remontage, on peut passer à l'affutage de la chaine. Même avec un drémel, cette opération est assez longue puisqu'il faut limer chacun des rabots de la chaine un à un (25 à 35 rabots selon la taille du guide).

Je me suis ensuite attaqué à la grande sœur.








On retrouve à peu près les même opérations: dépoussiérage complet, nettoyage du filtre à air et affutage...




Une petite visite au carburateur en passant.



 Une fois que tout est remonté et embarqué dans la remorque, on peut partir.



En effet le chantier d'aujourd'hui c'est ce bosquet de châtaigniers.



On fait une entame sur l'arbre du coté où on veut le faire tomber avant d'attaquer de l'autre coté. On coupe alors jusqu'à ce que...



… chaud devant!



Oups. Ça c'est pas vraiment passé comme prévu, on a accroché un arbre voisin.



Heureusement mon brave Pony n'est pas loin, juste le temps d'accrocher le câble et on sera tiré de ce mauvais pas.



Ensuite on ébranche, on étête et on peut emmener la bille à la scie à grumes. Étant donné que je n'en possède pas moi même, le débit des billes en plateaux est la seule étape de la fabrication de mes chaises que je sous-traite.



Beaucoup plus tard:


Au retours de la scierie on obtient ceci:




Et voilà! De beaux châtaigniers que je pourrais utiliser dans deux à quatre ans selon les épaisseurs. Je vous laisse ici parce que je suis épuisé!

Je voudrais à ce stade de mes conversations avec vous, aborder un sujet qui me tient à cœur:
Il est encore des gens que cela chagrine à l'idée d'abattre des arbres.
Je répondrais alors que l'erreur n'est pas d'abattre un arbre mais de ne pas le remplacer.
Un arbre naît, vit et meurt.Quand celui-ci se décompose dans la forêt il consomme plus d'oxygène qu'il n'en a produit durant toute sa vie.
Mais ce n'est pas le pire! Il dégage alors une quantité de méthane, un gaz à effet de serre au pouvoir réchauffant 23 fois plus puissant que le dioxyde de carbone.
Si aux origines de la création cela n'était pas un problème. Avec l'activité humaine il n'est, vous en conviendrez, point besoin d'en rajouter.
A ce titre: transformer un arbre en meuble revient à stocker du carbone.

Pour toute question ou remarque, n'hésitez pas à laisser un commentaire!

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